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ratonlaveur5

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Chapitre 19 : Un goût amer

 Chapitre 19 : Un goût amer


Pdv James :
 
J'étais persuadé de ne jamais avoir été autant en colère de toute ma vie. Et c'était peu dire étant donné ce qui s'était passé récemment. Même quand Mel s'était fait sauvagement attaquer par un scorpion, je n'avais pas atteint un tel niveau de fureur. Je n'arrivais pas à croire que nous nous soyons fait battre de dix points. Le score final était de deux-cent-trente à deux-cent-quarante ! Dix malheureux points ! Si Lily avait attendu ne serait-ce que quelques minutes de plus...
 
 À présent, nous étions tous assis devant la porte de l'infirmerie, dans nos robes trempées, à attendre des nouvelles de ma s½ur qui s'était évanouie en attrapant le vif d'or. Sans doute la honte d'être la cause de notre défaite l'avait-elle mortifiée, et elle en avait perdu connaissance. Je ne comprenais pas comment elle avait pu nous faire ça. Pourtant, elle s'en sortait super bien jusque-là ! Elle avait réussi à empêcher Malefoy d'attraper le vif une fois, elle aurait très bien pu le refaire. Soudain, je n'en pouvais plus de rester là à attendre. C'était ridicule, Papa était avec elle, et rien de ce que j'avais envie de dire à ma s½ur n'allait lui faire plaisir. En plus de ça, ma robe me collait à la peau et je mourrais de froid.
 
 -Bon, soupirai-je en me levant. Je vais prendre une douche, on se voit demain pour le débriefing du match, les gars.
 
 -Mais, tu ne restes pas ? S'exclama Rose d'un ton surpris. On ne sait toujours pas comment va Lily !
 
 -Je suis sûr qu'elle va s'en sortir, marmonnai-je en me dirigeant déjà vers la salle de bain des préfets. 
 
 J'entendis vaguement ma cousine me rétorquer quelque chose, mais j'étais déjà trop loin pour en comprendre le sens. Ne vous méprenez pas, j'aimais ma petite s½ur énormément. Elle avait toujours fait partie de ma vie, et je la protégerai quoi qu'il puisse arriver. Mais depuis quelque temps, nous étions en froid et je ne parvenais plus à savoir si elle m'en voulait, ou si c'est moi qui lui en voulais. Pour quoi d'ailleurs ? Certes, elle avait parlé à Valentine de notre « secret », mais très honnêtement, je crois que j'aurais fini par en parler aussi à force. Je n'étais donc pas vraiment fâché contre elle, enfin, le frère n'était pas fâché contre sa s½ur. En revanche, après aujourd'hui, le capitaine en moi n'avait jamais autant détesté sa joueuse.
 
 Une fois enfermé dans la salle de bain, je fis venir mes affaires de rechange d'un simple accio et plongeai avec délice dans un bain moussant au pamplemousse. Après quelques brasses, j'entrepris de décortiquer le match dans ma tête, cherchant ce qui avait cloché. Les Serpentard avaient bloqué toutes nos tactiques avec une facilité déconcertante, ils semblaient entraînés pour la coupe du monde. Ça me faisait mal de le reconnaître, mais ils avaient été carrément meilleurs que nous. Et le pire était sûrement qu'au bout du compte, j'étais moins en colère contre Lily que contre moi-même. J'avais cru pouvoir mener les Gryffondor à la victoire mais je m'étais trompé. Je n'étais pas digne d'être capitaine. J'en étais là de mes réflexions, lorsqu'on frappa à la porte.
 
-James ? C'est moi, laisse-moi entrer. Dit la voix d'Hugo, étouffée par la porte derrière laquelle il se trouvait.
 
Incrédule, je criai le mot de passe de la salle sans réfléchir, et mon cousin pénétra dans la pièce. Il était bien la dernière personne que je me serais attendu à voir ici, et je restai un moment à le dévisager sans savoir quoi dire. Ses cheveux et ses vêtements étaient trempés, comme ceux de tous les élèves après le match, et c'était curieux qu'il n'ait pas pris le temps de se changer.
 
-Ça va ? Tu as l'air gelé.
 
-Je... ouais. Marmonna-t-il d'un air incertain. Ça va.
 
-Ne sois pas ridicule, tu trembles. Viens te réchauffer, il y a bien assez de place pour deux.
 
 -Ça, c'est le moins qu'on puisse dire. Dit-il, l'air soudain plus détendu. Tu as vu la taille de cette baignoire ?
 
C'est vrai que la vasque avait d'avantage la taille d'une piscine que celle d'une baignoire. Mais à force, on s'y habituait. Voyant qu'Hugo n'avait toujours pas bougé, je réitérai mon invitation, et le vis cette fois rougir furieusement. Comprenant soudainement la source de sa gêne, je me retournai face au mur avec un petit sourire. Cette pudeur enfantine, qui n'avait à mes yeux pas sa place entre deux hommes de la même famille, me rappelait mon petit frère, lorsqu'il se blottissait contre moi après ses cauchemars. Moi qui par temps chaud appréciais de dormir seulement vêtu d'un caleçon, je me retrouvais contraint et forcé d'enfiler un pyjama par une espèce de petite bouille de 9 ans avec de grands yeux verts. Le bruit de mon cousin entrant dans l'eau me fit me retourner. Immergé jusqu'aux épaules, il ne tremblait plus du tout et avait même fermé les yeux de bien-être.
 
-J'adore les bains, soupira-t-il si doucement que je crus un instant avoir imaginé ces quelques mots.
 
Immédiatement, il ouvrit les yeux et sembla mortifié de l'avoir dit à voix haute.
 
-Moi aussi, dis-je comme pour le rassurer.
 
-Ah ?
 
-Oui, je trouve qu'il n'y a rien de plus relaxant qu'un bon bain chaud. Surtout en galante compagnie, ajoutai-je avec un clin d'½il.  
 
J'éclatai de rire devant sa mine profondément dégoûtée. Il y eut un silence apaisant. Je fis quelques brasses de plus tandis qu'Hugo jouait avec les bulles de savon en croyant que je ne le voyais pas. Brusquement, il reprit la parole.


-Il faut que je te parle.
 
-Je m'en doute. Quelle autre raison aurait bien pu te pousser à venir squatter mon bain ?
 
-C'est toi qui m'as dit de....
 
-Relaxe Hugo, je plaisantais. Cette fois, le silence fut gênant. Alors, qu'est-ce-que tu as de si important à me dire ?
 
-Tu t'es déjà senti... pas à ta place ? Murmura-t-il soudain.
 
Il avait demandé ça sans me regarder, les yeux baissés vers les bulles du bain moussant au pamplemousse. Une mèche de cheveux roux lui tombait sur le front, et il la remit en place d'un geste agacé.
 
-Pas vraiment non, lui répondis-je. C'est à cause de ce qui s'est passé au début de l'année ? À cause de la dispute qu'on a eue ?
 
Je me sentais brusquement coupable. Ce soir-là dans la salle de métamorphose, mon cousin avait clairement exprimé son sentiment de ne pas exister, et moi qu'est-ce-que j'avais fait ? Je ne m'étais pas excusé, je n'étais pas allé le voir. Au lieu de ça, je lui avais donné raison en faisant exactement ce qu'il avait dit, à savoir faire comme s'il n'existait pas, comme s'il n'avait rien dit.
 
-Oui et non. Tu sais James, je ne suis pas comme toi, ni comme Albus. Et je sais que papa ne sera jamais aussi fier de moi qu'oncle Harry l'est de vous trois. Et de réaliser ça me fait penser à la relation que vous avez ton frère, ta s½ur, et toi. Je sais que vous ne voyez pas les choses de la même manière tous les trois, mais vous vous ressemblez plus que vous ne voulez bien le dire, et vous avez la possibilité d'avoir une très belle relation. Je... enfin, tu vois, Rose et moi, on est très complices et tout, mais elle est un peu comme une deuxième maman pour moi.
 
Il rougit légèrement en disant cela, et je pris conscience d'à quel point ça devait être difficile pour lui de s'ouvrir à moi de cette manière.
 
-Ce que j'essaye de te dire, c'est que je suis allé voir Lily, et qu'elle était vraiment mal par rapport à ce qui s'est passé. Elle s'en veut beaucoup et elle a demandé à te voir plusieurs fois. Et quels que soient tes problèmes avec Albus, tu ne dois pas laisser tomber ta petite s½ur. Parce que ma grande s½ur, elle est tout pour moi. Et même si on s'est disputés l'autre jour et que je lui reproche bon nombre de choses, je sais que je serais perdu sans elle. Comme Lily me paraît perdue sans toi.
 
Aussitôt après avoir dit ça, il baissa la tête, comme pour se cacher derrière sa mèche de cheveux, qui venait une fois de plus de lui tomber devant les yeux. J'aurais voulu le prendre dans mes bras, mais je me rappelai soudain que nous étions nus tous les deux, et je me contentai donc de lui adresser un petit sourire sans rien dire. Maintenant que le pamplemousse avait bien détendu tous mes muscles, et que l'excitation et la tension du match étaient retombées, je me rendais bien compte que ce n'était pas la faute de Lily. Elle avait très bien joué comme d'habitude. Si j'étais honnête avec moi-même, la défaite n'était pas vraiment le problème. Le problème était que ma petite s½ur avait été battue par Scorpius Malefoy. Et quand il s'agissait de Malefoy, j'avais un mal fou à accepter la défaite. Je pris alors conscience de deux choses. D'abord, je devais aller voir ma s½ur, et ensuite, je devais parler à Hugo. Et pas dans cet ordre-là d'ailleurs.
 
-Hugo ? À propos de ce que tu as dit tout à l'heure, du fait que tu ne te sentais pas à ta place... je suis vraiment désolé. Je sais que, parfois, tu dois te sentir un peu mis à l'écart, enfin je l'ai réalisé récemment en tout cas. Mais ça ne devrait pas arriver. Tu fais partie de la famille, et on devrait passer plus de temps tous ensemble.
 
-Avec Albus aussi ? Marmonna-t-il doucement.
 
Je pris une profonde inspiration. Je ne savais pas trop comment expliquer à mon cousin combien l'attitude et les manières d'Albus m'insupportaient. D'abord, il y avait sa façon de regarder les autres élèves de haut, comme s'il leur était supérieur, et puis le contraste entre son apparence, toujours parfaite avec ses cheveux collés au gel, et le petit garçon plein de vie dont j'avais le souvenir. Je ne supportais plus de le voir jouer au préfet modèle, meilleur élève de sa classe, alors qu'il faisait presque autant de frasques que moi et mes amis sans jamais les assumer, sans jamais se faire prendre. Et par-dessus tout, j'avais en horreur tout le mépris de mon frère pour notre nom. Il n'y avait qu'à le voir grimacer à chaque fois qu'un professeur faisait l'appel, pour comprendre combien il détestait son nom. Il faisait tout pour qu'on oublie qu'il était un Potter. Et parfois, les gens oubliaient. Et moi qui avais tant de fierté pour le nom que je portais, pour la famille que je représentais, pour toutes les valeurs que je défendais, je bouillais d'une colère à peine contenue à chaque fois que cela se produisait.
 
-J'aimerais. Je te jure, j'aimerais vraiment. Mais Albus s'éloigne de nous dans chacune de ses actions, et je ne suis plus sûr qu'il veuille encore de sa propre famille.
 
-On a toujours besoin de sa famille. Simplement, des fois, on peut avoir l'impression qu'elle ne nous accepte pas, et que c'est elle qui ne veut plus de nous.
 
Je restai un moment à méditer ces paroles, qui sonnaient étrangement juste à mes oreilles. Depuis quand le petit Hugo avait-t-il autant grandi ? La conversation dériva ensuite sur des sujets plus légers comme les cours ou les potins du château. Je découvrais avec plaisir un jeune garçon plein d'humour, que je n'avais encore jamais vu. À croire qu'Hugo portait en permanence une sorte de cape de protection autour de lui, et ce afin de se préserver du monde extérieur.
 
Alors que nous passions en revue les différentes équipes de Quidditch sélectionnées pour le championnat, je constatai avec horreur que mon cousin ignorait tout de la nouvelle composition des Canons de Chudley, l'équipe supportée par son père et une grande partie des Weasley.
 
-Attends, ne me dis pas que tu supportes les Frelons de Wimbourne ?
 
Mon ton scandalisé le fit rire et il secoua lentement la tête de droite à gauche.
 
-En fait je... je ne m'intéresse pas vraiment au Quidditch... finit-il par murmurer.
 
Je restai un instant sidéré par sa réponse. Sérieusement ?! Comment pouvait-on être un véritable étudiant masculin de Poudlard, si on ne s'intéressait pas au Quidditch ! Je sortis donc la première chose qui me vint à l'esprit.
 
-Tu es un Weasley, tu es sûr?
 
Instantanément, le visage de mon cousin se ferma, faisant disparaître notre complicité naissante.
 
-Ah ça... murmura-t-il.
 
Il ne prononça plus un mot jusqu'à ce que nous soyons tous deux séchés et habillés, et ce malgré mes nombreuses tentatives visant à le faire sortir de son mutisme. Puis il prit congé de moi d'un simple bonsoir, me laissant seul avec la sensation, habituelle ces derniers temps, d'avoir perdu quelque chose d'important.
 
Le bain m'ayant bien détendu, la fatigue commençait à se faire sentir et je mourrais d'envie d'aller me pelotonner au fond de mon lit. Malgré tout, je me forçai à prendre le chemin de l'infirmerie, me préparant mentalement à dire à Lily que ce n'était pas si grave si on ne gagnait pas la coupe cette année, et que ce n'était pas de sa faute. J'étais même prêt à m'excuser de ce que je lui avais dit dans la salle de métamorphose un mois plus tôt. Mais la vision que j'eus en passant la tête par la porte de l'infirmerie coupa court à toutes mes bonnes résolutions.
 
Lily était allongée sur un lit près de l'entrée, juste en face de celui de Mélissa. Son dos était collé au matelas par des sortes de sangles noires, qui l'empêchaient de se relever. Malgré cela, elle ne semblait pas avoir particulièrement mal. En fait, elle riait à gorge déployée avec un jeune homme, assis au pied de son lit. Mais ce n'était pas n'importe quel jeune homme. C'était Scorpius Malefoy. Il riait lui aussi aux éclats, une main négligemment posée sur l'épaule de ma petite s½ur. Je crois que cette main aux longs doigts fins, cette main qui caressait la peau de Lily, cette main qui semblait dire : « Ne t'inquiète pas, je suis là », cette main fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Je vis rouge et fis brusquement irruption dans l'infirmerie.


-James ? On se demandait où tu étais passé. Toute l'équipe est venue, Rose nous a dit que tu étais parti prendre un bain... ça va mon grand ?
 
Je tournai brusquement la tête. Là, de l'autre côté du lit de ma s½ur, se tenait mon père. Et il me regardait d'un air inquiet, à croire que c'était moi qui était allongé sur un lit d'hôpital. Alors soudain, ce fut trop. Malefoy, Lily et mon père me fixaient tous les trois, et je pouvais sentir sur mon dos le regard brûlant de Mélissa dans le lit derrière moi. Leurs regards me pesaient, et d'une façon ou d'une autre, je venais de comprendre pourquoi certaines personnes désirent parfois devenir invisibles. Alors, je fis la seule chose que j'étais capable de faire à cet instant, je m'enfuis. Ce n'était pas très « Gryffondorien », et plus tard je m'en voudrais de ne pas être resté dans la pièce pour dire ses quatre vérités à Malefoy, et à mon père tant qu'on y était. Mais sur le moment, j'en étais incapable. Je ne pouvais rien faire d'autre que courir, courir, courir.
 
Mes pas me menèrent sur les berges du lac, et je me laissai tomber au pied d'un saule pleureur. Je ne pouvais m'empêcher de revoir la scène dans ma tête. Scorpius Malefoy riant avec MA s½ur, MON père et MA petite-amie. Je ne m'étais jamais senti aussi triste qu'à cet instant. Alors c'est ça que l'on ressentait lorsque l'on était exclu ? C'était ça que l'on éprouvait lorsqu'on n'avait pas d'amis ? Ce curieux mélange entre colère, mépris et envie ? Une larme roula sur ma joue et je l'essuyai rageusement. Pour la première fois de ma vie, je remerciai Merlin de m'avoir donné une famille parfaite et des amis extraordinaires.
 
-James ?
 
Je sursautai. Dans ma folle course, je n'avais pas remarqué que mon père m'avait suivi. Il n'était même pas essoufflé, et je me demandais comment il avait pu arriver aussi vite. Il me considéra un instant de ses grands yeux verts, si semblables à ceux de mon petit frère, puis il s'assit près de moi et se mit à observer le lac. Je ne disais rien, attendant qu'il se décide à parler, et c'est ce qu'il fit à peine une minute plus tard.


-C'était un beau match.
 
-On a perdu. Rétorquai-je d'un ton amer.
 
-C'est vrai. Acquiesça-t-il tranquillement. Est-ce que tu sais pourquoi ?
 
-Parce que Lily a laissé Malefoy attraper le vif ? M'exclamai-je ironiquement.
 
Mon père sourit, d'un petit sourire triste et je ne pus m'empêcher de me demander si ma réponse l'avait déçu.
 
-Tu sais James, j'ai assisté à beaucoup de matchs dans ma vie. À Poudlard évidemment, et je n'ai raté aucun des matchs de ta mère lors de sa longue carrière. Sans compter bien sûr les coupes du monde. Mais je crois que je n'avais encore jamais vu un match comme celui-là. Ce n'était pas un Gryffondor-Serpentard, James. C'était un James-Albus. À chaque but, chaque balle perdue, vous étiez l'un contre l'autre. Je crois même que vous ne vous êtes pas quittés des yeux du match.
 
Je voulais dire à mon père que c'était n'importe quoi, que mon jeu était exactement le même que d'habitude, que je n'avais pas toujours joué contre Albus, mais une petite voix dans ma tête me chuchotait: tu es bien sûr de toi ? Alors je ne dis rien.


-Et du coup, chaque poursuiveur s'est retrouvé à jouer toujours contre le même joueur, créant ainsi des petits un contre un. Et il se trouve que les Serpentard excellent au un contre un, et ce depuis toujours. Et tu sais comment vous les avez battus l'année dernière ? En jouant en équipe.
 
-Mais on a joué en équipe ! Exactement comme l'année dernière ! On s'est fait la passe et on a marqué, ils l'ont fait mieux que nous, c'est tout !
 
Soudain, je n'avais plus envie d'entendre parler du match, je ne voulais pas que mon père me reproche encore des choses.
 
-Ta s½ur m'a parlé de ce qui s'est passé entre vous. De la dispute et de ton attitude avec Albus. James, je crois... je crois que tu as perdu de vue qui tu étais, mon fils. Tu es un Gryffondor, comme moi. Et s'il y a bien une chose que les Gryffondor savent faire, c'est travailler en équipe. C'est notre plus grande force. Essaye de ne pas oublier ça, d'accord. Oh, et en ce qui concerne ta s½ur, elle a la colonne vertébrale brisée en trois morceaux, il va falloir la nuit pour qu'elle se ressoude. N'oublie pas ça non plus.
 
-Pourquoi est-ce-que c'est toujours comme ça que ça se passe entre nous ? Dis-je brusquement. Pourquoi est-ce que c'est toujours moi qui ai droit aux reproches et Albus aux félicitations ? Pourquoi est-ce que tu l'as toujours préféré à moi ?!
 
J'avais hurlé la dernière phrase, des larmes de rage plein les yeux. J'avais absolument tout fait pour rendre mon père fier de moi. J'étais à Gryffondor, je jouais au Quidditch, j'avais de bons résultats scolaires, certes pas aussi bons que ceux d'Albus, mais tout de même bons. Alors pourquoi mon père me regardait-il en permanence avec désapprobation ?
 
-C'est vraiment l'impression que tu as ? S'étonna-t-il.
 
Il ressemblait à présent à un petit garçon pris en faute, encore une expression de visage qu'il avait transmis à son cher Albus. Je sentais progressivement un goût amer se répandre dans ma bouche, et je me contentai d'un haussement d'épaule en guise de réponse.
 
-James, je ne préfère pas Albus, je ne préfère aucun de vous trois, vous êtes mes enfants ! Je suis désolé si tu as l'impression que je favorise ton frère, mais ce n'est pas ce que je fais, je te le promets. Simplement, je rééquilibre un peu les choses.
 
Il se passa nerveusement la main dans les cheveux avant de continuer.
 
-Tu sais, ton frère me ressemble un peu quand j'avais ton âge, alors que toi, tu es plus proche de mon père tel qu'il devait être lors de ses années d'étude. Rien n'est facile pour Albus. Il a choisi une maison où il est rejeté parce qu'il est un Potter, tout en sachant qu'il allait être rejeté chez les Potter parce qu'il était un Serpentard. Et je veux à tout prix qu'il sache que, quoi qu'il arrive, il fait partie de la famille. Et encore une fois, je suis désolé si en ce faisant, je t'ai donné l'impression de te délaisser. Mais tu es mon aîné, James, tu es un grand capitaine  et je suis persuadé que tu réussiras tout ce que tu entreprendras dans la vie. Quoi qu'il puisse se passer, je serai éternellement fier de toi.
 
Cette fois, les larmes qui coulaient sur mes joues n'avaient rien avoir avec de la rage. Une douce chaleur avait pris place au creux de mon ventre, et je levai vers mon père un regard plein d'émotion.
 
-Et j'ai aussi confiance en toi, alors si tu penses que Scorpius Malefoy prépare quelque chose de pas clair, et que tu as l'impression que personne ne te croit... et bien, disons que c'est quelque chose que je peux comprendre. Je ne te demanderai qu'une chose. Apporte-moi des preuves. Ensuite, je ferai le reste. Et n'oublie pas, les Gryffondor travaillent en équipe.
 
Sous le choc, je fixai mon père une bonne minute. Jamais je n'aurais pensé qu'il me ferait à ce point confiance. Soudain, presque timidement, il m'ouvrit ses bras. Je m'y jetai sans réfléchir. Et alors que mon père me serrait contre son c½ur, je pensai avec émotion qu'Hugo avait raison. On a toujours besoin de sa famille, même si parfois, on a l'impression qu'elle nous rejette. 


..........................................................................................................................................................
Coucou, alors j'ai enfin trouvé le temps de finir mon chapitre je suis contente!^^ J'ai eu un début de vacances chargé mais maintenant je devrais retrouver un rythme de publication normal. 
Akkemi, Litchi, un grand merci, un immense câlin et une multitude de zoubis!!!


 
 
 
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#Posté le lundi 12 juin 2017 07:19

Modifié le lundi 03 juillet 2017 17:06

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