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ratonlaveur5

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Chapitre 27 : Luttes fratricides

 
Chapitre 27 : Luttes fratricides
 
Pdv Lily :
 
Vous avez déjà eu l'impression de savoir ce qui allait se passer une seconde avant que cela ne se passe ? Moi oui. Le plus beau dans toute cette histoire, c'est qu'en me levant ce matin-là, je n'avais pas eu de sensations bizarres, pas de fourmillement dans les pieds, pas de boule à l'estomac. Rien ne laissait à penser que ce 15 Novembre serait le dernier jour de paix entre mes deux frères. Pourtant la journée avait plutôt bien commencé. J'avais pris mon petit déjeuner avec Valentine, et j'avais obtenu un Optimal à mon devoir de Défense contre les Forces du Mal sur les épouvantards. En bref, j'étais d'une humeur joyeuse en descendant les escaliers pour aller manger. Jusqu'à ce que j'arrive dans le hall d'entrée en tout cas. Là, planté devant les escaliers, se tenait Albus. Mon plus jeune frère semblait particulièrement fatigué, et était accompagné de Kendra Mills. En face de lui, James semblait le défier du regard, épaulé par Manu, Jared, Vincent et curieusement, Rose et Aiden. 
 
-Je ne vois pas du tout de quoi tu parles petit frère. Hier j'ai passé la journée à travailler dans la Salle Commune, j'ai au moins une dizaine de Gryffondor qui peuvent en attester. S'exclama James d'un ton plein de défi.
 
-Tu sais que tu ne trompes personne pas vrai ? Vous autres, les rouges et or, vous êtes d'une loyauté éc½urante entre vous. Je suis sûr qu'ils diraient tout ce que tu veux, simplement à cause de la couleur de ta cravate et de ton nom ! Rétorqua Albus vertement.
 
-Un nom que tu partages si mes souvenirs sont exacts !
 
-Ne remets pas ce débat sur le tapis, ça n'a rien à voir, il s'agit de savoir si oui, ou non, tu as tenté d'estropier un camarade de classe !
 
Estropier un camarade de classe ?! Je n'avais pas la moindre idée de ce dont ils parlaient mais ça avait l'air d'être une affaire sérieuse, pour une fois. J'allais tenter tant bien que mal de m'interposer, mais quelqu'un me prit de vitesse.
 
-Monsieur Potter et monsieur Potter, quelle surprise ! S'exclama le professeur McGonagall en franchissant la porte de la Grande Salle. On entend que vous dans toute l'école, alors par la barbe de Merlin, puis-je savoir ce qu'il se passe encore ?!
 
-Albus profère de fausses accusations, voilà ce qui se passe !
 
-Non madame, ce ne sont pas de fausses accusations, c'est la vérité. Et je suis sûr que je peux le prouver. Répondit le Serpentard en se tournant calmement vers l'enseignante, son attitude d'élève parfait immédiatement retrouvée.
 
-Et bien c'est ce que nous allons voir monsieur Potter, expliquez-moi.
 
Et Albus expliqua. Il raconta comment hier, Scorpuis Malefoy révisait tranquillement dans la bibliothèque quand une bombabouse était « malencontreusement » tombée sur une étagère devant lui, diffusant non seulement une odeur infecte dans toute la bibliothèque, mais également projetant des éclats de bois dans toutes les directions. Mon plus jeune frère expliqua ensuite que Malefoy s'était reçut un éclat de bois dans l'½il et qu'il était à l'infirmerie depuis. 
 
-C'est évident que c'est un coup de mon frère. Termina-t-il. C'est tout à fait son style, ais-je besoin de vous rappeler qu'il était dans le dortoir de ma maison il y a tout juste un mois et quelques jours ? Ce qui a conduit à la blessure de Melissa Daudrelle.
 
-Espèce de sale petit con ! Ce qui est arrivé à Melissa était un accident ! Rugit James en faisant un pas vers notre frère.
 
-Monsieur Potter ! Veuillez surveiller votre langage en présence de la directrice, s'il vous plaît. Protesta McGonagall. Bien. Je vous entends monsieur Potter. Ajouta-t-elle en se tournant vers Albus. J'étais au courant de cet incident, on me l'a rapporté. Mais vous ne pouvez pas accuser ainsi l'un de vos camarades sans preuves !
 
-Justice ! S'exclama aussitôt James d'un ton railleur.
 
-En fait... Je crois qu'on pourrait obtenir un début de preuve... Dit lentement Rose qui s'exprimait pour la première fois.
 
Ma cousine semblait un peu incertaine quant à ce qu'elle allait dire, mais elle se tourna néanmoins vers la directrice, demandant silencieusement la permission de poursuivre. McGonagall hocha la tête vers elle, et Rose reprit :
 
-Hugo, viens s'il te plait.
 
Très lentement, Hugo dont je n'avais jusqu'à maintenant pas remarqué la présence, quitta les abords de la Grande Salle où il s'était arrêté, probablement pour suivre le conflit, et s'approcha de sa s½ur, son habituel air blasé sur le visage.
 
-Si mes souvenirs sont bons, quand on s'est quitté hier, tu te dirigeais vers la Tour d'Astronomie ? Et pour aller à la tour d'astronomie depuis le couloir ou on était, il faut passer devant la Bibliothèque. Continua doucement ma cousine. Et vu que l'heure de ton cours, correspond à peu près au moment de l'incident à la Bibliothèque.... Je dois te demander, est-ce que tu as vu quelque chose ?
 
Le silence qui suivit les paroles de Rose fut épais. Tous les regards étaient braqués sur mon cousin, lequel avait l'air complètement paniqué. Ses yeux faisaient la navette entre James et Albus, de plus en plus vite, comme s'il se demandait qui il allait bien pouvoir envoyer à la mort. Il tremblait de tout son corps, et semblait réellement mal à l'aise. C'est à cet instant que je sus. Je sus que quelque chose d'important était sur le point de se produire. Puis d'un coup, alors que la tension devenait insoutenable, il baissa la tête et murmura d'une voix si basse, qu'un instant je cru l'avoir imaginé :
 
-Je n'ai rien vu. Je n'ai rien vu du tout. 
 
Le regard qu'Albus posa alors sur le rouquin fut si meurtrier, si dégouté, que je fus sûre d'apercevoir une larme rouler sur la joue du jeune Weasley.
 
- « Le courage et la force avant tout » pas vrai ? Demanda-t-il, les yeux ancrés dans ceux d'Hugo, citant d'un ton plein de fiel la devise de la maison Gryffondor. Il faut croire que certaines valeurs se perdent.
 
Puis avant que qui que ce soit n'ai eu le temps de le retenir, il tourna les talons et disparu en direction des cachots. Tandis que le professeur McGonagall dispersait l'attroupement à grand renfort de gestes de bras agacés, je restai les yeux fixés sur mon cousin. Avait-il réellement vu quelque chose ? Avait-il couvert le plus vieux de mes frères au nom du serment sur la famille que nous avions fait quelques jours plus tôt ? Une bombabouse dans la Bibliothèque c'était clairement signé James Potter. Mais peut-être qu'Hugo n'avait réellement rien vu. Peut-être était-il passé quelques secondes trop tard. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui il avait dû, bien malgré lui, rejoindre un camp, et je n'étais pas sûre qu'il ait réellement eu le choix. Nous étions à présent soudés comme jamais, tous les Gryffondor main dans la main. C'était une entente exceptionnelle, mais si le prix à payer était la perte de mon autre frère, alors il était trop élevé pour moi.
 
-Ça va Lily ? Me questionna soudain Valentine qui venait de me rejoindre. Tu n'as pas dit un mot de toute la confrontation, ça ne te ressemble pas. Tu aurais pu intervenir, non ?
 
-Et à quoi bon. Je n'aurais pas changé ce qui vient de se passer. Je ne peux pas empêcher ma famille de s'auto détruire toute seule Val. Je ne suis pas assez forte. Murmurais-je d'un ton éteint.
 
-Mais tu n'es pas toute seule ! Tu as toute ta famille, et tu m'as moi, la meilleure, meilleure amie du monde. Dit-elle avec un petit sourire.
 
-C'est vrai. Lui répondis-je. C'est Albus qui est tout seul, c'est lui qui devrait se plaindre, pas moi. Ajoutais-je plus sombrement. Allez viens, allons manger.
 
Dans les jours qui suivirent, j'évitais au maximum de parler avec James. Je n'avais pas envie de l'entendre pester contre Albus, ou encore pire, qu'il me parle de ses grands principes sur la famille. Tout ça me donnait envie de vomir. Mais je gardais contact avec Rose. Ne vous méprenez pas, ma cousine aussi me donnait envie de régurgiter mon déjeuner, probablement plus que l'attitude déplorable de mes frères d'ailleurs. Mais elle au moins, elle ne me prenait pas la tête avec ses problèmes. Neuf jours après l'incident du Hall d'Entrée (j'avais pris l'habitude de les renommer par lieu), je devais retrouver Rose dans une salle de classe vide pour travailler. Quand j'arrivai, peu après 16 heure, et que je la trouvais en train de pleurer, je sus que j'allais devoir lui dire ce que j'avais sur le c½ur.
 
-Hey Rose. C'est moi.
 
-Ah salut Lily... Chuchota-t-elle d'une voix faible. Je suis à toi dans deux seconde, le temps de me calmer un peu. Ajouta-t-elle avant de se moucher bruyamment. Voilà, ça va mieux. On s'y met ?
 
Mais je voyais bien qu'elle n'allait pas bien. Ses yeux étaient encore rouges et des larmes menaçaient de couler sur ses joues d'une minute à l'autre.
 
-Rose... Soupirais-je, sentant que j'allais le regretter. Je suis là si tu as besoin de parler.
 
Comme si ma phrase était le signal d'une course de balais, Rose se mit immédiatement à débiter un flot de paroles sans queue ni tête où les mots « Scorpius », « Aiden », « monstre », « je l'aime » et « fait du mal » revenaient régulièrement. Quand enfin, elle fut trop essoufflée pour continuer à parler, je posais doucement une main sur son épaule.
 
-Je n'ai pas mon mot à dire dans toute cette histoire tu sais. Ce sont tes affaires de c½ur. Mais Rose, jamais tu n'avais aussi peu agi comme une Gryffondor. C'est évident que tu aimes Scorpius. Et par manque de courage, te voilà dans une relation sans issues avec Aiden, qui est, au passage, réellement amoureux de toi. Résultat tu souffres, Scorpius souffre et Aiden ne va pas tarder à souffrir. Alors dis-moi cousine, qui cette situation arrange-t-elle ? Les gens que tu aimes ? Ou toi et ta peur panique du regard des autres ?
 
J'avais craché mes mots comme on crache une insulte, et je sentis que j'avais ébranlé Rose, ce qui pour l'instant, était tout ce que je cherchais à faire. La faire réagir. Parce qu'Aiden était un ami et que je ne voulais pas qu'il ait mal, parce que j'aimais ma cousine et que je ne voulais pas la voir malheureuse, et parce-que les élèves de Poudlard méritaient un peu de bonheur, aussi étranger que puisse être ce concept pour certains.
 
-Merci Lily. Fini-t-elle par murmurer. Merci de ta franchise.
 
Nous passâmes l'heure qui suivit à travailler sur notre fameux plan pour pénétrer dans la Chambre des Secrets. Le principe était simple : écouter et mémoriser la bonne phrase en Fourchelang. Pour cela une seule solution : un petit tour dans la Pensine de Papa. Mais le souci était que contrôler les pensées de quelqu'un d'autre dans une Pensine était particulièrement difficile et demandait une maitrise magique qu'aucun de nous ne possédait. C'est pour ça que je m'étais débrouillée pour trouver un livre qui expliquait comment faire une potion spéciale, particulièrement dangereuse, permettant de maîtriser le cheminement des pensées du propriétaire des souvenirs.  Le souci majeur était en fait que cette potion devait être réalisée en vingt minutes très précisément. Une minute de plus où de moins et il fallait tout recommencer. C'est pour cette raison que nous devions revoir toute la préparation plusieurs fois et nous assurer d'avoir assez d'ingrédients pour recommencer au moins trois fois, au cas où.
 
-Alors on est d'accord ? Me demanda Rose pour la millième fois tandis que nous sortions de la salle, fatiguées par cette heure de planification. Demain tu vas dans la réserve de Zabini et tu me prends trois fioles de poudres de bicorne. Trois Lily, c'est très important !
 
-Oui, oui Rose, j'ai compris ne t'inquiète pas. Et toi, n'oublie pas que Les Molly doivent être cueillies à la pleine lune, sinon la potion fera exploser la Pensine. Lui rappelais-je. Et faire sauter le bureau de mon père n'est pas exactement dans mes plans pour Noël.
 
-J'irai de nuit, dans trois jours c'est la pleine lune. Bon, je dois aller rejoindre Aiden. À plus tard Lily ! Dit-elle en s'éloignant.
 
Le repas étant dans plus de deux heures, je décidai de remonter à la Salle Commune pour tenter de travailler un peu ma Métamorphose. Le temps où Albus m'aidait dans cette matière me manquait cruellement. Au troisième étage, je croisais Melissa qui remontait elle aussi en direction de la tour des Gryffondor.
 
- Salut Lily. Dis-moi, tu n'aurais pas vu ton frère ?
 
-James ? Non pas récemment, pourquoi ?
 
La jeune fille eut l'air embêté. Elle passa une main dans ses cheveux courts et se mit à tripoter une pointe, l'enroulant rapidement autour de son doigt.
 
-On devait se retrouver il y a une demi-heure déjà. Je l'ai cherché mais....
 
-Oh. Et bien tu sais mon frère est un peu tête en l'air. Il a pu oublier. Tentais-je de la rassurer. Il est sûrement dans la Salle Commune avec ses amis.
 
Inexplicablement, Melissa eut l'air en colère à mes mots. En marchant en silence à ses coté, je ne pus m'empêcher de chercher la raison d'une telle colère. Quand on sortait avec James, on devait s'attendre à ce genre d'incident, et la copine de mon frère n'était pas du genre à se mettre en colère pour une telle broutille. Mais Mel n'ouvrit pas la bouche de tout le trajet, et je décidais de ne pas insister. En arrivant au quatrième étage, une surprise nous attendait. En tournant au coin du couloir, juste après la salle d'étude des Runes, un éclair rouge m'aveugla et je me sentis tomber. C'est en me redressant sur les coudes que je me rendis compte que si Melissa ne m'avait pas poussé sur le côté, j'aurais reçu un sortilège en plein dans la figure.
 
-Baisse toi !! Hurla soudain une voix facilement reconnaissable. PETRIFICUS TOTALUS !!
 
Muée par un instinct de survie primaire, je m'aplatis un peu plus contre le sol, juste à temps pour voir passer un autre éclair de lumière, bleu cette fois, juste au-dessus de moi. D'une rapide roulade, je me projetais vers le mur le plus proche et m'y plaquais. De là, j'avais une meilleure vue sur ce qu'il se passait dans le couloir. Les armures qui le bordaient habituellement étaient pour la plupart en miettes sur le sol, les occupants des tableaux avaient déserté leurs toiles, et certaines d'entre elles étaient même tombées, sûrement décrochées par un sortilège perdu. Des parcelles de tapis avaient brûlé et quelques fenêtres étaient brisées. Au milieu de tout ce capharnaüm, James et Albus se faisaient face. Ils avaient tous deux leurs baguettes levées, et il était inutile d'être un génie pour comprendre ce qu'il se passait ici.
 
-Alors Albus, on fait moins le malin sans tes deux Serpentard pour te soutenir ! STUPEFIX ! Hurla le Gryffondor. 
 
-Je n'ai besoin de personne pour te remettre à ta place James ! Lui répondit Albus en faisant apparaître un Protego si vite, que j'eus à peine le temps de le voir lever sa baguette.
 
Tous les deux semblaient complètement enragés. Je n'avais pas la moindre idée de ce qui leur arrivait, mais je pouvais facilement deviner de quoi il en retournait. Ils avaient dû se croiser, se lancer quelques insultes, comme à leurs habitudes, jusqu'à ce que l'un des deux fasse la remarque de trop et que l'autre sorte sa baguette. Si cette attitude ne me surprenait pas venant de James qui était plutôt sanguin, elle était en revanche bien plus étonnante de la part d'Albus, d'ordinaire si maître de lui-même.
 
-Melissa pousse toi de là ! S'exclama soudain James.
 
La petite amie de mon frère s'était relevée sans réellement faire attention, et elle se trouvait à présent sur la trajectoire du sortilège de James. Je me mis à courir, mais l'expulso l'atteignit avant moi et Melissa s'envola en arrière dans un éclair de lumière blanche. Elle eut à peine le temps de crier tandis qu'elle était projetée comme un cognard en direction d'Albus qu'elle percuta au niveau du ventre. Tous deux roulèrent au sol dans une avalanche de bras et de jambes pour finalement disparaître derrière une tapisserie à l'autre bout du couloir. Plusieurs chocs sourds résonnèrent dans le silence du couloir, marquant la chute des deux élèves dans ce qui devait être un escalier. Il me fallut un instant pour me remettre de ma surprise, mais quand il n'y eut plus un bruit dans le couloir, je me tournais rageusement vers James. Ce-dernier n'avais pas bougé, il se tenait toujours à l'autre bout du couloir tandis que j'étais proche de la tapisserie par laquelle le Gryffondor et la Serpentard avaient disparu.
 
-Non mais ça ne va pas ! T'es complètement malade ma parole ! Ils se sont peut-être faits mal ! Il y a une raison si on n'a pas le droit de se servir de la magie dans les couloirs du château ! C'est dangereux espèce de crétin ! Dan-ge-reux ! Tu saisis ?! Hurlais-je, hors de moi.
 
-Je...je ne voulais pas lui faire de mal, je visais Albus... Balbutia mon frère qui semblait complètement hébété.
 
-Ah oui, pardon, c'est vrai que c'est bien mieux ! Donc tu ne voulais pas faire de mal à ta petite amie, simplement tenter de tuer ton frère ! C'est vrai que tout de suite, je trouve ça beaucoup plus logique !
 
-N'exagérons rien Lily. Un petit expulso n'a jamais tué personne !
 
Je restais muette devant tant de mauvaise foi. Je commençais à voir pourquoi Albus était si en colère contre notre frère. Bien sûr, James était quelqu'un de loyal et de drôle, la plupart du temps, ses blagues, quoi que peu agréable, pour les victimes, étaient le plus souvent inoffensives, et n'avaient pas pour but d'être méchantes, simplement de faire rire un bon coup. Mais il y avait vraiment des fois où il ne se rendait pas compte de ce qu'il faisait, ou disait. Et dire qu'il y a quelques semaines, j'avais cru avoir retrouvé mon grand frère ! Il avait semblé si mature suite à son discours après ma blessure pourtant !
 
-Juste par curiosité James, c'est toi qui a mis cette bombabouse dans la bibliothèque ? Lui demandais-je d'un ton très calme.
 
Son regard entendu me donna la réponse que j'attendais. Alors que je le fixais sans vraiment savoir quoi dire, il m'adressa un regard plein de défi qui acheva de me mettre en colère.
 
-Tu sais quoi ? Peu importe. Lui dis-je d'un ton étrangement calme vu l'état dans lequel je me trouvais. Mais ce n'est peut-être pas Malefoy et Mills qui éloignent Albus de sa famille. Peut-être que c'est toi.
 
J'aurais probablement continué à lui jeter ses quatre vérités au visage (c'est fou ce que je me mettais en colère en ce moment), mais un bruit de pas provenant de l'escalier qui menait à l'étage du dessus m'arrêta dans mon élan. James réagit au quart de tour.
 
-Mince, un professeur ! Lily, aide-moi à remettre de l'ordre, vite s'il te plaît. 
 
J'eus à peine une seconde d'hésitation avant de me détourner de mon frère aîné et de franchir la tapisserie. Juste à temps. Dans mon dos, j'entendis le professeur Flitwick s'adresser à James à grands renforts de cris outrés. « Bien fait ! » Ne pus-je m'empêcher de penser en entendant la sentence sans appel du minuscule professeur de Sortilèges : James écopait d'une énième retenue. Un peu inquiète pour Melissa et Albus, je dévalai les quelques marches de l'escalier secret. Mais je me rendis rapidement compte que je m'étais inquiétée pour rien. Melissa était assise sur la dernière marche de l'escalier. Elle semblait s'être cognée à la tête, parce qu'Albus était à genoux près d'elle et lui touchait doucement le sommet du crâne. Mais la brunette n'avait pas l'air de souffrir du tout. En réalité elle riait, la tête posée sur le torse de mon frère.
 
-Comment je vais docteur ?
 
-Eh bien, je crois que vous allez avoir une jolie bosse miss Daudrel ! Mais vous devriez survivre !
 
Leurs rires mêlés résonnèrent dans le couloir, et je restais ébahie juste derrière eux. Depuis quand ces deux-là s'entendaient-ils aussi bien ? Pas depuis longtemps apparemment, parce-que Melissa s'éloigna brusquement d'Albus, un petit sourire gêné sur le visage. Elle eut presque l'air soulagé lorsqu'elle me vit.
 
-Lily ! Tu vas bien ? Où est James ? Me questionna la brunette en se relevant doucement.
 
-Il s'est fait pincer par Flitwick. Je crois qu'il lui a donné une retenue.
 
-Oh mince, encore ? Je vais aller le voir. Ajouta-t-elle avant de remonter les marches quatre à quatre, sans un regard en arrière pour Albus.
 
Ce-dernier la regarda s'éloigné d'un air étrange, puis il tourna de nouveau son regard vers moi, et, sans un mot, tourna les talons et disparu au fond du passage secret. Sans vraiment savoir pourquoi, je sentis une énorme boule se former au fond de ma gorge. J'avais brusquement envie de fondre en larmes sans aucune raison, alors que ça ne m'était pas arrivé depuis des années. Et je savais parfaitement ce que je devais faire dans ces cas-là. Passablement bouleversée, je laissais mes pas me porter à travers le château, jusqu'à me retrouver dans le couloir du septième étage devant la tapisserie représentant la tentative de Barnabas le Follet d'apprendre la danse classique à des trolls. Je repassais plusieurs fois devant, les yeux fermés, tentant de formuler une demande cohérente. Au troisième passage, une porte apparue dans le mur et je me précipitais dans la pièce.
 
La Salle sur Demande, aussi appelée pièce va-et-vient, était mon endroit préféré dans tout le château. On pouvait presque tout demander à cette salle si spéciale. Je m'en étais déjà servi pour avoir un endroit au calme pour discuter ou travailler avec Valentine, vu qu'elle ne pouvait pas vraiment aller dans ma Salle Commune. La pièce nous avait toujours fourni de charmants petits salons chauffés, mais aujourd'hui, je n'avais demandé qu'une seule chose. Ce que je voulais, c'était parler à mon père. Et comme d'habitude, la salle semblait avoir parfaitement compris ma requête. Au centre de la pièce que je découvrais, trônait une immense cheminée avec plusieurs coussins à l'air moelleux posés devant. Près de l'âtre, un grand pot contenait une poudre noire facilement identifiable : de la poudre de cheminette. Sans perdre un instant, j'arrangeai les coussins afin de m'étendre dessus, puis je pris une poignée de poudre et la jetait dans le feu en prononçant l'adresse du bureau de mon père au Ministère. Les flammes se teintèrent de vert, et je n'eus aucune hésitation avant d'y plonger ma tête.
 
Je restai un instant aveuglé par la cendre qui tournoyait devant mes yeux, puis, petit à petit, ma vision s'éclaircie. Quand j'eus enfin retrouvé la vue, je tombais nez à nez avec une paire de chaussures à l'aspect plutôt cher. De cette paire de chaussures partait des jambes, puis un corps appartenant à... Drago Malefoy. Ce-dernier se tenait en effet dos à la cheminée, et semblait en grande conversation avec mon père. Un peu plus loin, presque face à moi, tante Hermione était assise et regardait dans ma direction un air perplexe sur le visage. Il y avait d'autres personnes autour d'elle dans la pièce, mais je ne les connaissais que de vue, en tant que collègues de mon père.
 
-Je reste persuadé que le Département n'a pas les moyens pour une intervention de cette ampleur ! Nous devons en parler au ministre, Potter ! S'exclama soudain monsieur Malefoy, toujours dos à la cheminée.
 
-Et comme d'habitude, tu ne penses qu'à te couvrir Malefoy !
 
-Que veux-tu ? On n'a pas tous la chance d'avoir une réputation qui nous protège de la prison !
 
-Messieurs, je suis désolée d'interrompre ce qui me semble être un bien passionnant débat, mais il est de mon devoir de vous signaler que quelqu'un nous écoute. Les interrompit soudainement tante Hermione, les yeux toujours fixés sur moi.
 
Brusquement, toutes les têtes se tournèrent dans ma direction, et le visage de mon père apparu dans mon champ de vision.
 
-Lily, ma puce ? Qu'est-ce que tu fais là ? Est-ce-que tout va bien ?
 
Inexplicablement, le ton inquiet de mon père me fit un bien fou. Voilà ce dont j'avais besoin, qu'on m'écoute, qu'on me conseil, qu'on me rassure.
 
-Pas vraiment en fait je... J'avais besoin de te parler si... Enfin si tu as le temps, bien sûr.
 
Mon père me considéra un instant d'un air surprit puis il soupira et se releva, se tournant par la même occasion vers les autres occupants du bureau.
 
-On reprendra la réunion dans une heure, j'ai un rendez-vous de dernière minute. Dit-il d'un ton très calme.
 
-Tu plaisante j'espère ? S'exclama Malefoy. Avec ta fille ?! Alors qu'on était en train de discuter de...
 
Il se coupa brusquement et regarda dans ma direction, comme inquiet à l'idée que je sois là pour les espionner.
 
-Le sujet de notre précédente discussion n'a pas la moindre importance Malefoy. Lui répondit mon père d'un ton sec. Je vais prendre du temps pour m'occuper de ma fille et en ce qui concerne le reste, on verra plus tard.
 
Son ton ne souffrait aucune discussion, et les autres occupants du bureau prirent le chemin de la porte, non sans jeter des coups d'½il étonnés dans ma direction. Même tante Hermione semblait curieuse quant au motif de mon soudain besoin de parler à mon père, mais je restai silencieuse jusqu'à ce que Drago Malefoy ait refermé la porte du bureau derrière lui. Alors j'explosai. Laissant à peine le temps à papa de s'asseoir près de la cheminée, je lui racontai tout. J'avais besoin de lui dire ce que j'avais sur le c½ur avant de l'oublier, avant de ne plus arriver à formuler des pensées cohérentes. Je lui parlais de James et d'Albus, dont la relation n'avait cessé de se détériorer, pour finalement devenir cette haine innommable que chacun pouvait sentir flotter dans l'air lorsqu'ils se croisaient dans les couloirs ; de Rose, qui semblait si malheureuse, même si je ne pouvais pas lui expliquer pourquoi ; d'Hugo qui avait l'air de n'en avoir rien à faire de moi, de nous ; de Valentine qui était toujours présente et que j'avais le sentiment d'occuper en permanence avec mes problèmes ; de mon impression de perdre petit à petit ma famille ; de mon inquiétude concernant les attaques ; de mon désespoir à la suite de l'épisode de la bataille de boules de neige ; et surtout, je lui parlais de mon immense et grandissante peur de ne pas être assez forte pour aider et protéger les gens que j'aimais. 
 
Mon père m'écouta jusqu'au bout, sans m'interrompre une seule fois. Puis, lorsque j'eu déversée sur lui tout ce que je retenais depuis le début de l'année, il se racla la gorge :
 
-Tu sais, tes frères me rappellent deux garçons que j'ai bien connus autrefois. Ils étaient meilleurs amis. Presque frères en réalité. Et puis un jour, l'un des deux a accusé l'autre de lui avoir menti afin de s'approprier toute la gloire d'un évènement, et ils se sont disputés très violemment. Si violemment qu'après, ils ne se sont plus parlés pendant de longs mois. Le garçon que son ami avait accusé était très malheureux, et ça lui a pris du temps avant de pardonner à son ami. Mais ce n'est que des années plus tard, au c½ur d'une forêt, au bord d'un étang gelé, que le garçon a compris ce qui avait motivé ces accusations. Raconta mon père d'un ton calme. La jalousie. La jalousie, Lily. C'est un sentiment étrange, qui peut nous faire faire des choses terribles parfois.
 
-Alors tu penses, que James est jaloux d'Albus ? M'étonnais-je.
 
Cette idée ne m'avait pas une seule fois traversée l'esprit, tant elle me paraissait incongrue. C'est vrai, mes deux frères avaient une vision des choses si opposé, qu'il était évident qu'ils ne pouvaient que passer leur temps à se chercher des Veracrasses. Mais penser qu'ils se jalousaient ?
 
-La jalousie peut prendre bien des formes. Je crois que comme ta mère, étant la seule fille de ta famille, tu ne peux pas vraiment comprendre. Mais dis-toi que James et Albus sont dans une sorte de compétition depuis tous petits. Ils s'imaginent à tort, avoir besoin de « gagner » notre affection. Pour eux il ne peut y avoir qu'un seul « préféré » et ils veulent tous les deux l'être. Ce qui créer rapidement la jalousie. Dans n'importe quelle famille ce serait quelque chose de sain, mais avec Albus à Serpentard et James à Gryffondor.... Disons que les choses ne se sont pas arrangés au fil des années.
 
-Alors tu penses qu'il n'y a rien à faire ?
 
-Je n'ai pas dit ça, ma puce. Je pense que pour l'instant, tu devrais te concentrer sur tes cours et tes amis. Tes frères trouveront leurs propres chemins vers la réconciliation en grandissant et en devenant matures. Et s'il y a une chose dont je suis certain, c'est que jamais ils ne cesseront de t'aimer. Me rassura mon père d'une voix douce. Quant à tes autres inquiétudes, je ne veux surtout pas que toi et les autres vous mêliez des attaques ou de quoi que ce soit qui ne soit pas vos cours, je me suis bien fait comprendre ? La directrice et moi, on se charge de tout.
 
-Mais ça nous concerne tout de même, non ? Je veux dire, c'est moi qui ait failli me faire couper la main ! M'exclamais-je.
 
Mon père eu soudain l'air très vieux, bien plus vieux qu'il ne l'était en réalité. Il se passa les mains sur le visage en se frottant doucement les yeux, puis il reprit la parole.
 
-Crois-en mon expérience Lily, profite de ton innocence. Profites-en tant qu'elle est là, parce que quand tu l'auras perdu, tu ne la récupèreras plus jamais. Alors laisse les adultes s'occuper de ces choses-là, d'accord ?
 
-D'accord Papa, je te le promets. Murmurais-je.
 
Je discutais encore une petite demi-heure avec mon père, puis je pris congé. En remontant à la Salle Commune, je repensais à ce qu'il m'avait dit. Si j'étais à peu près certaine que les deux garçons de son histoire était Oncle Ron et lui, il y avait des sujets qui me laissaient, eux, bien plus dans le flou. Qu'avait-il voulu dire par « la directrice et moi, on s'occupe de tout » ? Et pourquoi m'avoir demandé de ne pas m'en mêler avec autant de ferveur ? En me jetant sur mon lit, je pensais amèrement que non seulement, c'était la première fois qu'un entretien avec mon père ne m'apaisait pas, mais que c'était également la première fois que je lui mentais en le regardant dans les yeux.
 
..............................................................................................................................
 
Non, je ne suis pas en retard de trois jour, c'est une illusion de vos esprits.... chuuuuuuuuut.... Dormez......
 
(Suite le lundi 4 décembre......)
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#Posté le mercredi 22 novembre 2017 13:16

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